Thursday, February 25, 2010

Trois percées pour l'environnement à Montréal

Trois semaines, trois annonces de taille pour l'environnement. Le portrait de la ville évolue alors que la place qu'elle réserve à l'environnement grandit à vue d'œil. Afin de mieux s'adapter aux changements qui s'annoncent, les organisations ont intérêt à en prendre note. Au cours des prochains jours ce blogue affichera trois mini-analyses des retombées de ces annonces pour les entreprises, ONG, OSBL et compagnie. Restez des nôtres.

Cinq nouvelles usines de traitement des résidus verts
La première annonce, celle de cinq nouvelles installations pour traiter les résidus organiques à Montréal et en région, dont trois bioréacteurs qui produiront de l'électricité à partir du méthane dégagé par la décomposition, permettra d'augmenter sensiblement le compostage résidentiel et commercial.

D'après Vision Durable, les projets, évaluées à $559 millions, devraient entrer en fonction d'ici trois ans. C'est à dire que définitivement d'ici 2013, pour éviter les chocs de la réglementation, toutes les entreprises devraient se doter d'un plan de gestion des matières résiduelles. Petit conseil: des 3RV(V pour valorisation), la réduction sera toujours l'option la plus rentable car le questionnement qui s'impose permet de réduire les intrants et les coûts de traitement de extrants, tout en améliorant la qualité de l'environnement – d'où la phrase « le meilleur résidu, c'est un résidu qu'on ne produit pas. »

1 comment:

  1. Comme je le disais sur LinkedIn, il s'agit d'un des sujets dans ce blog qui m'interpellent directement.

    Je trouve aussi qu'il s'agit fondamentalement d'annonces encourageantes. Ce qui me triture, c'est le niveau de financement qui a été accordé pour les réaliser. Pour les municipalités, le financement est de 67% alors que pour un promoteur privé, il aurait été de 25%. Je vois venir les problèmes de contrôle dans la réalisation de ces projets, et les futurs dépassements de coûts parce que l'argent ne vient pas suffisamment des municipalités.

    D'autre part, c'est bien beau les projets de biométhanisation, mais qu'en sera t-il de la gestion des digestats et des composts? Pas de clients en vue. Est-ce que cette matière va prendre le chemin des sites d'enfouissement? Comment va t-on contrôler leur qualité? Que va t-on faire des résidus non compostables ni digestibles?

    Finalement, les 3RV commencent à la maison. C'est là qu'on peut donner priorité à la réduction de rejets, sur la base de la vertu. En entreprise, il faudrait des incitatifs financiers, qui n'existent malheureusement pas, parce qu'appliquer la vertu en entreprise est une chose quasi impossible aussitôt que leur taille dépasse quelques dizaines d'employés.

    Au plaisir

    ReplyDelete